Comment mettre fin au terrorisme international en quelques jours seulement

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“Halima est une secrétaire en université à qui l’administration avait commencé par lui reprocher ses[...]En savoir plus ”

Né à New York en 1933, William Blum est aujourd’hui le chroniqueur américain le plus connu pour dénoncer la politique étrangère de son pays. Durant les années 1960, il travaillait au Département d’État, mais le quitte en 1967 pour se pencher sur les assassinats organisés par la CIA((Son livre sur les nombreux crimes perpétrés par la CIA (« Killing Hope: U.S. Military and CIA Interventions Since World War II ») a été décrit par Noam Chomsky comme étant « de loin le meilleur livre sur le sujet ».)).

Lors d’une interview avec le Washington Post, Blum a exprimé son souhait de mener à bien sa nouvelle mission dans la vie : « J’espère pouvoir arrêter ou ralentir l’Empire américain. Je compte au moins blesser la bête, car elle a causé tellement de souffrances dans le monde. »((Washington Post, ”The Author Who Got A Big Boost From bin Laden”.))

Dans un article sur son site, William Blum explique comment il est possible de faire cesser les attentats terroristes dans le monde en seulement quelques jours :

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Si j’étais président, je pourrais mettre fin aux attentats terroristes contre les États-Unis en quelques jours, et cela de façon définitive. Je commencerai par m’excuser auprès de toutes les veuves et les orphelins, aux personnes que nous avons torturées et appauvries ainsi qu’aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.

Ensuite, j’annoncerai en toute sincérité et dans tous les coins du monde que les interventions internationales de l’Amérique ont pris fin. J’informerai “Israël” qu’il n’est plus le 51e état des États-Unis, mais qu’il est plutôt un simple pays étranger. 


Ensuite je réduirai le budget militaire d’au moins 90 % et j’utiliserai les économies (issues de cette réduction) pour verser des indemnités aux victimes. Il y aura largement suffisamment d’argent pour cela, car le budget militaire d’une seule année est de 330 milliards de dollars ce qui équivaut à plus de 18 000 dollars pour chaque heure qui est passée depuis la naissance de Jésus.

Voilà ce que je ferai durant mes trois premiers jours à la Maison-Blanche. Le quatrième jour, je serai assassiné. 

 William Blum, « Myth and Denial in the War Against Terrorism »

Cette parole de l’historien américain, à elle seule, est plus utile et pertinente que l’ensemble des études des « islamologues » et autres imposteurs ayant fait de la déradicalisation leur fonds de commerce. 

« LA RÉALITÉ DE LA BÊTE AMÉRICAINE »

Dans ses ouvrages, William Blum souligne l’influence destructrice de la seule superpuissance au monde et démontre que le produit d’exportation américain le plus meurtrier est la démocratie((Source “America’s Deadliest Export: Democracy, The Truth About US Foreign Policy and Everything Else”)).

Depuis la Seconde Guerre mondiale, estime-t-il, le monde a cru que la politique étrangère des États-Unis était remplie de bonnes intentions et que ses motifs en propageant la démocratie étaient honorables, voire nobles. Blum brise ce mythe fondateur en expliquant que, durant plus de 70 ans, « la machine de guerre des États-Unis a été conduite en pilote automatique ».

Dans « Killing Hope: U.S. Military and CIA Interventions Since World War II », Blum résume le revers de la médaille de la politique étrangère américaine du siècle passé en quelques mots : invasions, bombardements, renversements de gouvernements, occupations, démantèlement de mouvements pour le progrès social, assassinats de dirigeants politiques, manipulation d’élections, escadrons de la mort, torture, guerres biologiques, trafic de drogue, mercenaires…

Dans ses ouvrages, William Blum démontre que le produit d’exportation américain le plus meurtrier est la démocratie.

Voilà pourquoi l’auteur insiste dans ses ouvrages sur l’importance de saisir « la réalité de la bête américaine ». Tant que les gens ne comprennent pas la souffrance mondiale causée par la politique américaine, dit-il, nous ne pourrons jamais arrêter ce monstre.

William Blum a une vision très réaliste et nuancée du monde qu’il utilise pour inculquer aux masses que les vraies causes du terrorisme ne se trouvent pas dans l’islam, mais plutôt dans l’impérialisme américain


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Chercheur à l'Observatoire des Islamologues de France

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