Depuis l’ère coloniale, les francs-maçons tentent de jeter un pont entre leur doctrine obscurantiste et celle de l’« Unicité de l’Être » (Wahdatul-wujûd) afin d’introduire la pensée maçonnique dans l’Islam orthodoxe. À cette époque, les racistes anti musulmans exploitaient déjà des personnages clé du mouvement panthéiste comme l’émir algérien Abdelkader (1808-1883) pour implanter la maçonnerie en terre musulmane et y instaurer des loges indigènes.
Au XXIe siècle, les noms ont changé, mais les stratagèmes demeurent les mêmes. Dalil Boubakeur remplace aujourd’hui l’Émir, Chalghoumi incarne la figure d’al-Hallâj (857- 922) alors que Manuel Valls poursuit le combat du général Bugeaud (1784-1849). Suite aux efforts du maçon-islamologue Bruno Étienne, la croyance hérétique du Wahdatul-wujûd a permis aux francs-maçons d’institutionnaliser l’Islam de France et d’imposer un « Islam laïc » à sa communauté musulmane.
Dans cette nouvelle étude, l’« Observatoire des Islamologues de France » met au grand jour la collaboration étroite entre maçons, islamologues et adeptes des grands panthéistes tels qu’Ibn Arabi (1165–1240).